#40: the God of Spinoza | le Dieu de Spinoza
Spinoza, from linkedin via Jesse Pujji
English:
When Einstein gave lectures at U.S. universities, the question students asked him most was: Do you believe in God? And he always answered:
I believe in the God of Spinoza.
Baruch de Spinoza was a Dutch philosopher considered one of the great rationalists of 17th century philosophy, along with Descartes.
According to Spinoza, God would say:
“Stop praying. I want you to go out into the world and enjoy your life. I want you to sing, have fun and enjoy everything I’ve made for you.”
“Stop going into those dark, cold temples that you built yourself and saying they are my house. My house is in the mountains, in the woods, rivers, lakes, beaches. That’s where I live and there I express my love for you. “
“Stop blaming me for your miserable life; I never told you there was anything wrong with you or that you were a sinner, or that your sexuality was a bad thing. Sex is a gift I have given you and with which you can express your love, your ecstasy, your joy. So don’t blame me for everything that others made you believe.”
“Stop reading alleged sacred scriptures that have nothing to do with me. If you can’t read me in a sunrise, in a landscape, in the look of your friends, in your son’s eyes — you will find me in no book!
“Stop asking me, ‘Will you tell me how to do my job?’ Stop being so scared of me. I do not judge you or criticize you, nor get angry or bothered. I am pure love.”
“Stop asking for forgiveness, there’s nothing to forgive. If I made you, I filled you with passions, limitations, pleasures, feelings, needs, inconsistencies, and best of all, free will. Why would I blame you if you respond to something I put in you? How could I punish you for being the way you are, if I’m the one who made you?”
“My beloved, this life is not a test, not a step on the way, not a rehearsal, not a prelude to paradise. This life is the only thing here and now — and it is all you need.”
“I have set you absolutely free, no prizes or punishments, no sins or virtues, no one carries a marker, no one keeps a record. You are absolutely free to create in your life. It’s you who creates heaven or hell.”
“Live as if there is nothing beyond this life, as if this is your only chance to enjoy, to love, to exist. Then you will have enjoyed the opportunity I gave you.”
“Stop believing in me; believing is assuming, guessing, imagining. I don’t want you to believe in me, I want you to believe in you. I want you to feel me in you when you kiss your beloved, when you tuck in your little girl, when you caress your dog, when you bathe in the sea.”
“Stop praising me. What kind of egomaniac God do you think I am? I’m bored with being praised. I’m tired of being thanked. Feeling grateful? Prove it by taking care of yourself, your health, your relationships, the world. Express your joy! That’s the way to praise me.”
Francais:
Quand Einstein donnait des conférences dans les universités américaines, la question que les étudiants lui posaient le plus souvent était : Croyez-vous en Dieu ? Et il répondait toujours :
Je crois au Dieu de Spinoza.
Baruch de Spinoza était un philosophe néerlandais considéré comme l’un des grands rationalistes de la philosophie du XVIIe siècle, avec Descartes.
Selon Spinoza, Dieu disait :
“Arrête de prier. Je veux que tu partes dans le monde et que tu profites de ta vie. Je veux que tu chantes, que tu t’amuses et que tu profites de tout ce que j’ai fait pour toi.”
« Arrête d’entrer dans ces temples sombres et froids que tu as construits toi-même et de dire qu’ils sont ma maison. Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les rivières, les lacs, les plages. C’est là que je vis et c’est là que j’exprime mon amour pour toi. »
« Arrête de me blâmer pour ta vie misérable ; je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez toi ou que tu étais un pécheur, ou que ta sexualité était une mauvaise chose. Le sexe est un cadeau que je t’ai fait et avec lequel tu peux exprimer ton amour, ton extase, ta joie. Alors ne me blâme pas pour tout ce que les autres t’ont fait croire. »
« Arrête de lire des écritures prétendument sacrées qui n’ont rien à voir avec moi. Si tu ne peux pas me lire dans un lever de soleil, dans un paysage, dans le regard de tes amis, dans les yeux de ton fils, tu ne me trouveras dans aucun livre ! »
« Arrête de me demander : « Vas-tu me dire comment faire mon travail ? » Arrête d’avoir si peur de moi. Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne me fâche pas et je ne m’ennuie pas. Je suis l’amour pur. »
« Arrête de demander pardon, il n’y a rien à pardonner. Si je t’ai créé, je t’ai rempli de passions, de limites, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences et, mieux encore, du libre arbitre. Pourquoi te blâmerais-je si tu réagis à quelque chose que j’ai mis en toi ? Comment pourrais-je te punir d’être comme tu es, si c’est moi qui t’ai créé ? »
« Ma bien-aimée, cette vie n’est pas un test, pas une étape sur le chemin, pas une répétition, pas un prélude au paradis. Cette vie est la seule chose ici et maintenant — et c’est tout ce dont tu as besoin. »
« Je t’ai rendu absolument libre, pas de prix ni de punitions, pas de péchés ni de vertus, personne ne porte de marqueur, personne ne garde de traces. Tu es absolument libre de créer dans ta vie. C’est toi qui crées le paradis ou l’enfer.”
“Vis comme s’il n’y avait rien au-delà de cette vie, comme si c’était ta seule chance de profiter, d’aimer, d’exister. Alors tu auras profité de l’opportunité que je t’ai donnée.”
“Arrête de croire en moi ; croire c’est supposer, deviner, imaginer. Je ne veux pas que tu croies en moi, je veux que tu croies en toi. Je veux que tu me sentes en toi quand tu embrasses ta bien-aimée, quand tu bordes ta petite fille, quand tu caresse ton chien, quand tu te baignes dans la mer.”
“Arrête de me louer. Quel genre de Dieu égocentrique penses-tu que je suis ? J’en ai marre d’être loué. J’en ai marre d’être remercié. Tu es reconnaissant ? Prouve-le en prenant soin de toi, de ta santé, de tes relations, du monde. Exprime ta joie ! C’est ainsi que tu me loues.”
